L'école de la rénovation créative
Partant de l’état dégradé du parc privé dans le centre-ville, et en particulier à Noailles, nous envisageons la perspective de la création d’une école de la rénovation dans le quartier. L’idée que nous souhaiterions défendre est que cette école devrait être un institut, qui permet la formation aux métiers de la construction, et en particulier de la rénovation, par le bais d’un travail effectif. Ce travail concret des apprentis permet d’envisager des réalisations en même temps que l’apprentissage d’un savoir-faire spécifique. Ainsi, nous imaginons une école qui puisse être construite par ses propres élèves en partant d’un atelier initial, faisant de sa construction une leçon. Une telle école, imprégnée des savoirs de la construction vernaculaire, peut aussi être un lieu d’expérimentation moderne de ces outils et de ces matériaux oubliés. Les cours pratiques se font en itinérance en fonction des commandes auxquelles répond l’institut, ainsi seuls les cours théoriques et les espaces de vie sont sur place. A terme, ce lieu de connaissance devra être avant tout le lieu de vie des personnes relogées par l’école le temps des travaux.
L'hospitalité
Ce projet s’appuie sur les forces déjà présentes, les nombreux commerces alimentaires et les logements très sociaux du bailleur social Adoma. En travaillant sur les nombreux bâtiments insalubres et vacants, il prolonge l’accueil et l’hospitalité présente, à certains endroits jusqu’au coeur de l’îlot. Ainsi ce nouvel hôtel pourra accueillir des occupants pour une durée allant d’une heure, pour un repas, où pour utiliser un ordinateur avec une connexion internet, jusqu’à 1 an, pour une famille ou des personnes seules qui ne trouvent pas à se loger dans le parc immobilier traditionnel. Pour cela, différentes typologies de logements seront proposées, comportant des espaces privés et d’autres plus ou moins communs. La complexité de la ville actuelle sera conservée et utilisée pour créer une porosité entre le public et le privé. Il suffira de creuser dans l’existant, de créer des proportions parfois inattendues, pour retrouver des passages, de la lumière, des ombres, des situations de vis-à-vis, d’autres d’intimité… dans cet îlot actuellement très dense. Les murs qui portent les traces du temps et des différentes couches qui constituent la ville seront ainsi conservés.
Bains culturels
Les qualités éstethiques et architecturales de la Bourse du Travail suggèrent un univers poétique qui projette l’image d’un lieu de rêve et de liberté.
Dans le contexte actuel il nous est apparu nécessaire d’apposer un regard sur cet édifice dans la volonté de le transformer en lieu “commun”, au sens où il offrirait à tous un droit d’usage. Une exposition publique sur notre travail et nos réflexions, le temps de 48h, serait la première étape de cette ouverture.
Le projet de Bains Publics tend à révéler la beauté du bâti. Un lieu où les différences s’effacent au profit des corps, du bien-être, de l’échange…
L’eau pour révéler le coeur intime de Noailles.
Le bien-être est devenu consommable, un luxe autant qu’une pratique individualiste. En passant par une activité publique, le retour vers soi amènerait aussi à un retour vers l’autre, la détente et le bien-être physique s’accompagnerait d’un bien-être moral et social.
Le temple de l'amour
Dans les problématiques soulevées par la ville évolutive, la question de l’accueil nous semble primordiale. Aux confins des enjeux du partage, de la mutualisation, de la mutation et de la solidarité, l’église des bénédictins, édifice phare du quartier de Noailles ne peut échapper au débat. Mais comment transformer un lieu sacré en un lieu consacré, en un lieu vivant, accueillant ? Quel est le futur des bâtiments sacraux désertés ? Ce projet présente une réflexion sur la capacité d’un bâtiment, qui malgré sa capacité d’accueil importante n’est pas encore prêt à accueillir. Cet espace cloisonné se libère et s’ouvre aux habitants par un programme culturel et permet d’accéder au cœur d’ilot, enfin ! Il se transforme en lieu de vie, en lieu des vies, où se croiseront autant de personnes en manque de solidarité. Centre d’accueil, l’église devient un endroit de partage, de mixité et de liberté. Un lieu pour tous.
Ecole sur rue
Étant donné un taux de vacance des locaux commerciaux évalué à 15%, le centre ville de Marseille, bien que moins touché que d’autres centres-villes en France, compte plus de 8500m2 de rez-de-chaussée désertés. Étant donné, Noailles et son pauvre nombre d’équipements, tout cela malgré les besoins et les demandes habitantes. Étant donné, aucune école publique dans un arrondissement qui rassemble le plus d’enfant à Marseille. Aujourd’hui, la question de la densité du quartier ne semble pas permettre l’implantation d’un équipement de grand ampleur, pourtant nécessaire. Nous avons vu en ces rez-de-chaussée un potentiel foncier pour l’implantation d’une école maternelle en plein coeur du quartier…
Kintsugi
Le lieu de l’effondrement, rue d’Aubagne, revêt une forte valeur symbolique. Il devient ici l’espace public tant attendu et donne accès au parc en coeur d’îlot. Le projet, pensé,Partant de l’état dégradé du parc privé dans le centre-ville, et en particulier à Noailles, nous envisageons la perspective de la création d’une école de la à court, moyen et long termes, évolue en même temps que la ville et permet d’intégrer la phase de chantier au projet architectural. A côté, les 7 (et 1/2) bâtiments font l’objet d’une DUP. Les caractéristiques de ce site soulèvent des questions fondamentales: comment tirer parti des contraintes techniques du bâti ancien pour en faire des éléments de projet? Comment imaginer une nouvelle gestion du chantier compatible avec la vie quotidienne? Comment gérer les nouveaux rapports public/privé et redonner de la qualité aux espaces intimes et privilégiés des coeurs d’îlot? Outre ces enjeux intrinsèques au site, nous nous interrogeons sur les nouvelles façons d’habiter et de faire la ville. Les ateliers explorent ainsi le processus de concertation citoyenne. Rue d’Aubagne, le travail sur les nouvelles circulations permet plus de flexibilité dans les logements.
Une école de la réhabilitation
Partant de l’état dégradé du parc privé dans le centre-ville, et en particulier à Noailles, nous envisageons la perspective de la création d’une école de la réhabilitation dans le quartier. L’idée que nous souhaiterions défendre est que cette école devrait être un institut, qui permet la formation aux métiers de la construction, et en particulier de la réhabilitation, par le bais d’un travail effectif. Ce travail concret des apprentis permet d’envisager des réalisations en même temps que l’apprentissage d’un savoir-faire spécifique. Ainsi, nous imaginons une école qui puisse être construite par ses propres élèves en partant d’un atelier initial, faisant de sa construction une leçon.
Une telle école, baigné des savoir de la construction vernaculaire, peut aussi être un lieu d’expérimentation moderne de ces outils et de ces matériaux oubliés.
Les cours pratiques se font en itinérance en fonction des commandes auquel réponds l’institut, ainsi seul les cours théoriques et les espaces de vie sont sur place. A terme, ce lieu de connaissance devra être avant tout le lieu de vie des personnes relogées par l’école le temps des travaux.