Pour une Zeeeee...EU-A (Zone d'espoir Urbain)
No Rules Project. Que personne n’ait honte de dire : ” Welcome to my Zeeeee…EU-A “, avec un grand A.
Ce pourrait être un événement, mais c’est une attitude ayant vocation à se pérenniser.
En une zone d’écoute d’expérimentation d’étonnement … d’espoir Urbain et tous les dénominateurs communs qu’il n’y aura de cesse de trouver.
Ce pourrait être un espace, mais c’est avant tout une philosophie. Qui ne se lit pas au sens premier.
Rendue palpable au travers d’un festival-processus de vies urbaines félicitées, totales, pour se poser et explorer la question de « comment vivons-nous bien dans les villes maintenant et, qui sait, dans le futur ?
Filigranée d’une certaine de-appréhension, de ce que le réel laisse à L’imprévu.
Quel être es-tu ? À quel lieu appartiens-tu ? Dans ce ” quel monde vivons nous ” ?
Cette idée d’appartenance qui définit ce caractère étrange, tout partout Marseille. Noailles son concentré, une échelle particulière, un désordre en apparence, les commerces montent en gamme, les vendeurs à la sauvette sédentarisés … s’approprient ce qui fait l’urbain …
Ce déjà pris, ce regard, cette maquette, ce musée curieux, ce qui nous définit, il y avait juste eu à ouvrir les yeux, tout est déjà là, notre matière, temps, sensation, préciosité.
Et comme le disait l’autre : ” ce n’est ni l’action ni l’objet qui prévalent mais les effets qu’ils produisent “.
Des effets, des promesses il est aussi possible d’en reformuler,
Droit de faire, de savoir, de ne plus laisser faire, de prôner la lecture de l’autre dans sa plus simple, mais néanmoins expression, de revendiquer ce « savoir citoyen », cet art de vie, ceux qui le pratique, et contribuer à le façonner, à leur « redonner le pouvoir d’agir », en élargissant les champs de ce qui est à leur portées, de privé en public c’est le chemin qui fait école.
Un processus en continuelle expansion à vocation à ne pas être délimité. Et nous le savons bien, il n’y a pas qu’une manière de bien … ou ne pas faire. Rien n’est figé.
C’est un point de départ non une finalité, dont l’exclamation serait les 48h chronos, RDV en Juin 2019.
Bourse du travail - Du public au commun
Au-delà de l’état du bâti qui q’est placé au-devant de la scène suite aux évènements récents et toujours en cours, l’espace public est ce qui fait Noailles avant tout. Avec ses occupations connues, méconnues, montrées, cachées, partagées, communes, privées, individuelles… Les espaces propices, les espaces inattendus, les places, les rues, une devanture, le pas d’une porte, une marche, un trottoir. L’interaction, l’indifférence, l’échange, le bruit, le silence.
L’ombre, la lumière. Les passants, les marchands, les habitants. La première fois que l’on vient à Noailles on peut se sentir troublé, perdu, presque en trop
au milieu de ces mouvements si nombreux et désorganisés. Flux denses et bouillonnants qui nous saisissent, et où l’on peine à s’arrêter.
Mais si l’on y revient, si l’on y reste suffisamment longtemps, on s’apercevra que l’on peut se fondre dans ce grand tout, chaos magnifique, que les gens y sont attentionnés, positifs, ouverts, souriants… Que l’on peut se sentir appartenir à cette vie singulière et bouillonnante.
La place des Capucins, c’est l’épicentre de cette vie bouillonnante propre à Noailles. Un point d’arrivée, un point de départ, toujours un lieu de passage. On y descend depuis le Cours Julien, on y remonte depuis la Canebière. On y arrive par le métro. Elle permet de desservir ensuite le reste de Noailles.
En partie haute de la place, la Bourse du Travail revêt un enjeu essentiel pour Noailles. Elle s’est refermée sur elle-même alors que ses qualités architecturales pour en faire un lieu d’accueil vivant et commun sont immenses.
Ce bâtiment appartient à la mairie, qui le prête au syndicat de la Force Ouvrière. Un bâtiment public qui ne participe aucunement au fonctionnement du quartier en restant imperméable à cette vie de l’espace public, et accentue les conflits d’usages que l’on retrouve sur la place dus, à la grande densité et diversité des activités.
Le premier constat fut que la Bourse est un des rares lieux dans Noailles en mesure de répondre tout de suite à l’urgence de la situation. Sans modifier quoique ce soit, cet espace en étant mis en commun par FO permet par exemple d’installer temporairement des logements d’urgences et les premières nécessités qui vont avec, ainsi que permettre aux associations du quartier qui n’ont même pas de locals à Noailles de s’y installer pour exercer leur influence depuis le centre du quartier… Exposer, dire, montrer, débattre, rencontrer, échanger, partager…
La Bourse du Travail est une poche de liberté dans un quartier en transition.
Comment imaginer l’évolution de cette structure ? Comment connecter cette structure à l’espace public ? Comment la transformer en lieu commun ?Comment permettre l’inconnu, le changement, le renouveau ?
Il s’agirait de penser l’espace des Capucins dans son ensemble, de replacer la Bourse au centre de cet espace public en la connectant à celui-ci, et en faisant en sorte qu’elle intègre des usages qui permettraient de faire fonctionner à la fois ce grand espace public mais aussi l’ensemble du quartier.
Encore plus qu’une question pratique, c’est une question symbolique que ce lieu puisse appartenir aux habitants du quartier et à ceux qui le pratiquent. Les Capucins c’est un centre pour le quartier, dans une ville polycentrique. Il y a donc des enjeux à plusieurs échelles. Qu’est-ce qu’un centre aujourd’hui ? Nous ne sommes plus dans le modèle historique place/église ou place/mairie. La question du programme est donc très importante. Quel programme pour le centre de Noailles ? Quel programme pour que ce centre entre en
réseau avec les autres centres de Marseille ? Quelle influence pourra avoir l’évolution de la Bourse sur l’ensemble des Capucins ? Re-questionner l’occupation des rez-de-chaussée, re-questionner le “tout habité” et imaginer l’implantation de nouveaux usages publics le long de cet ensemble…
Ce bâtiment public doit devenir un Commun.
Commun au quartier, aux habitants, aux besoins.
Le terme de commun doit être appréhendé comme un système de coopération permettant de préserver et de créer des formes de richesse partagée. Cela implique de nouveaux modèles de production, des formes plus ouvertes et responsables de participation des citoyens ainsi qu’une culture d’innovation sociale. Le programme doit partir des volontés et besoins des habitants et tous ceux qui pratiquent ce lieu. Partir des qualités architecturales du bâtiment et pas faire renter un “programme au chausse-pied”. La Bourse du Travail doit évoluer pour devenir un espace de-spécifié, comme une éponge
qui s’imprègnerai en permanence des besoins du quartier. Elle pourrait accueillir un programme, le faire fonctionner avant qu’il soit implanté ailleurs de manière pérenne dans Noailles. Petit à petit certains usages s’installeraient dans la bourse dans des temps plus longs, cohabiteraient avec d’autres usages… L’essentiel étant que ce lieu devienne un incubateur social, économique, culturel, politique…
Une auberge Rue du Musée
Ce projet démarre d’une analyse sur une opportunité foncière, située Rue du Musée. En
effet, il est possible rassembler 4 immeubles vacants, dégradés, et qui sont pour trois
d’entre eux la propriété de la ville. L’idée est de partir des désordres structurels des
bâtiments, et d’en faire une force de projets. Par exemple, on peut créer un espace de
grande hauteur dans un des bâtiment, qui a actuellement la toiture et donc les planchers
très dégradés.
Finalement, envisager une restructuration de l’immeuble en le liant aux immeubles voisins
donne la possibilité de créer un ensemble cohérent, plus grand et plus complexe que le
trois fenêtres marseillais pris seul. Cela permet de penser une relation nouvelle à l’espace
public ainsi que des modes d’habiter correspondant aux ménages contemporains
(personne seule en réinsertion, habitat temporaire, auberge de jeunesse…), qui s’écarte
de la famille nucléaire qui a basé les typologies de ces immeubles anciens.
Hospitalité dans l'îlot Ventre
En réponse aux nombreux marchands de sommeils à Noailles, qui profitent de la
vulnérabilité de certaines personnes en leurs louant à des prix indécents des hébergements
incompatibles avec la dignité humaine, il parait évident de proposer un hôtel.
Pour comprendre le pourquoi du comment de ce programme il faut revenir à l’origine
étymologique de ce mot. Issu du latin « Hospitalis, Hospitalitas », un hôtel est un lieu
généreux où l’on accueille l’étranger, où on lui offre le gîte et le couvert et où l’on veille à ce
qu’il ne manque de rien. De plus, en arabe «adafa», soit «donner l’hospitalité» signifie
«ajouter, annexer, lier».
Cet hôtel sera donc un lieu hospitalier, ou l’on mange et l’on dort, un lieu qui serait le
prolongement de son propre corps, qui prends en compte la diversité des hommes et le
rapport entre les différentes échelles afin de réunir pour accueillir.
Le site potentiel pour cet hôtel serait la partie haute de l’ilot du domaine Ventre ainsi que la
poche de rez-de-chaussée vacants. En effet il dispose de nombreuses opportunités et
regroupe un certain nombre de logements insalubres et indécents, dont certains même ont
étés évacués, avec des rez-de-chaussée vides et des parcelles appartenant à la mairie où à
un seul propriétaire, ce qui permet de faire muter ces bâtiments plus facilement.
Afin de réactiver le lieu et d’y ramener de l’hospitalité nous avons identifié une première
étape.
La déconstruction des parcelles insalubres laisse un vide en limite de la placette de Homère.
Ce lieu de par ses dispositions spatiales est constamment approprié par les habitants. On y
prend le soleil, on se retrouve avec les amis. Il convient d’aller dans le sens de la vie et des
activités déjà présentes ici. Nous pouvons ainsi imaginer amplifier ce début de respiration
dans la forte densité urbaine du centre-ville, profiter de l’étayement nécessaire du bâti
mitoyen pour adapter ce dernier à un usage public. Par la suite, l’accès en parcelle de cœur
d’îlot fini d’étendre l’espace public, profitant des opportunités pour faire du vide. Ce vide dont
désirent les associations, les habitants, les écoles, les animaux, les sportifs, … Cette
manière transitoire d’occuper les espaces est importante dans un processus de chantier au
temps long. Il préfigurera le lieu futur d’hospitalité.
Cette première phase et le nouveau lieu ainsi crée sera un déclencheur et se diffusera au fur
et à mesure à la manière d’une tache d’huile afin de renverser le système traditionnel. En
ajoutant, annexant, liant entre elles des entités qui pour l’instant sont autonomes et
indifférentes les unes des autres. Le coeur de l’ilot sera un lieu de rassemblement, un lieu ou
l’on cuisine, ou l’on mange, un lieu qui accueille tous les habitants de l’hôtel, ceux qui y
vivent à l’année ou ceux de passage, mais aussi plus largement ceux du quartier de Noailles
(par exemple la cantine des enfants de l’école). Les bâtiments sains mais dont les RDC sont
inoccupés (surtout au niveau de la rue de la Palud) seront retravaillés afin de permettre
l’installation des «chambres» de l’hotel (des logements de différents types, de la chambre à
l’appartement ).
L’objectif sera de gérer différents niveaux de privacité pour qu’usages collectifs, semi-
collectifs, semi-privés et privés puissent cohabiter et dialoguent entre eux.
Entrée dans l'îlot Chateauredon
Le cœur d’îlot Chateauredon fait partie des plus gros îlots du quartier de Noailles. On trouve en son cœur des espaces
aujourd’hui privés qui regorgent de possibilités car ils sont souvent à proximité de rez-de-chaussée vacants, d’immeubles
en arrêté de péril ou de pleine propriété de la ville. Cela laisse place à de nouvelles occasions de mutabilité des espaces.
Quelles opportunités sont déjà existantes ? Comment les investir et les mettre en valeur ? Pour se faire, il est question de
suivre un processus rythmé par plusieurs actions sur court et long terme. Des activités en lien avec les activités présentes
dans l’îlot peuvent voir le jour dans la prolongation de la rue du Musée. Les projets sur long terme se basent sur la
déconstruction d’immeubles, d’appartements ou de structures légères justifiée par leur état structurel, leur statut de
propriété et leur vacance. Alberti reconnaît dans son traité « De re aedificatoria », que la déconstruction « a son utilité
lorsqu’il convient de faire de la place pour une nouvelle construction ou lorsque les malfaçons sont telles qu’il n’y a pas
d’autres remèdes ». Cela permettrait de répondre dans un premier temps au manque de lumière en cœur d’îlot du fait de
la densité, du manque d’espace public et de végétation. Les typologies des appartements peuvent changer, les
ouvertures en cœur d’îlot peuvent être plus grandes et donner sur des balcons et les rez-de-chaussée peuvent être
accompagnés de cours, de jardins et de servitudes communes et publiques. L’îlot peut alors rayonner dans le quartier et
générer une constellation de liens supplémentaires en son sein et autour de lui. L’espace public devient l’élément qui met
en valeur l’espace privé.
Une école sur rue
Deux constats se sont imposés à nous lors de nos recherches :
Noailles, c’est 2000 habitants, 350 enfants, 0 école publique. Noailles, ce sont aussi 8000 m2 de rez-de-chaussée vacants. C’est ainsi qu’a germé l’idée d’implanter une école primaire au cœur de Noailles en rassemblant les rez-de-chaussées non utilisés ! Nous devions alors observer, penser l’école non plus à travers notre regard d’enfant, mais à travers notre regard de futur architecte.
Différentes questions se posent lorsque l’on souhaite implanter une école en
RDC. Son rapport à la rue, aux habitations, aux habitants, sa temporalité, son
fonctionnement, son bruit, ses retombées, etc. Le sujet n’était plus de faire une école au sens classique du terme, mais faire une architecture qui répondait aux besoins d’apprentissage au sens large. Apprendre à tout âge, apprendre à tout faire, apprendre les bases, apprendre à lire, à compter, à dessiner, à coudre, à fabriquer, apprendre la tolérance, le monde, la vie, le vivre-ensemble… Le vivre ensemble, voilà ce qu’incarne Noailles pour nous. Si on n’habite pas Noailles, si l’on ne connaît personne à Noailles on y va tout de même pour ses spécialités. La nourriture dans la rue Longue des Capucins, les odeurs, les couleurs, le chaos heureux des étals du marché. Un lieu incontournable où se côtoient cigarettes vendues à la sauvette et épices au kilo. On y va pour trouver un semblant d’Afrique du Nord, la fouta de la plage trois fois moins cher qu’à Monoprix, prendre un café au milieu des hommes place des Halles Delacroix, acheter un cadeau bobo à son copain hypster chez l’empereur… Les sens en éveil, la mixité, la vie, le bruit, c’est peu être ça Noailles ! C’est excitant !
Mais alors comment faire plus, plus de Noailles, plus de relations, plus de bruit,
plus d’humains, plus d’éveil des sens, plus de tout ! Un lieu ou la magie des
peuples est exacerbée, connectée, liée, entremêlée… ?
Comment un lieu d’apprentissage est le point de départ de la mixité et du vivre
ensemble ? Comment ouvrir les grilles de l’apprentissage à tous les Hommes ?
Comment l’école devient espace public ? Comment un espace public laisse
place à une appropriation par chacun ? Comment Noailles transformerait ses
faiblesses architecturales en véritable potentiel ?
« Ne vous demandez pas ce que la ville peu faire pour votre immeuble, mais
demandez vous ce que votre immeuble peu faire pour la ville. » T. PAQUOT
Un centre social rue d'aubagne
Cela fait plus de 10 ans que le quartier de Noailles demande un centre social, et que ce rôle incombe à l’ensemble des associations existantes (notemment Destination Familles).
La rue d’Aubagne est une véritable colonne vertébrale du quartier de Noailles; il semble naturel que le centre social s’implante au coeur de cette effervescence.
Dans un premier temps, par simplicité et rapidité d’action seul un rez-de-chaussée sera investi, préfigurant le centre social et donnant accès au coeur d’îlot.
Esnsuite, un des bâtiments du haut de la rue d’Aubagne sera évidé, renforçant les bâtis adjacents, donnant accès au coeur d’îlot et permettant ainsi une circulation piétonne de haut en bas de la rue d’Aubagne contournant la portion bloquée par le chantier.
Les rez-de-chaussée concentreront la plupart du centre social, qui se doit d’être en intéraction avec la rue, et des logements seront réaménagés dans les étages, en prenant soin de maintenir les loyers à un seuil acceptable.
Le devenir du lieu de l'éffondrement
Ce qui s’est passé dans la rue d’Aubagne le 5 novembre dernier a laissé une trace dans la ville et dans les esprits.
La fracture de la ville est visible, Marseille s’est effondrée.
S’il reste difficile de l’avouer aujourd’hui d’un point de vue éthique, c’est avec effroi que nous avons constaté que ces terribles incidents du 5 novembre nous ont permi d’aiguiller mais aussi fatalement d’appuyer les propos que nous avons tenté d’exposer dans nos recherches préliminaires. (Extrait Manifeste)
Il est impossible de ne pas travailler sur cette zone car c’est un élément déclencheur de la création de 14+1.
Notions préalables
- L’éthique
Entre la chute des logements rue d’Aubagne, l’état du bâti et l’exclusion des habitants de leur logement Noailles est en deuil. Nous allons agir dans un quartier meurtri. Le quartier est en fin de vie, il est de notre rôle de l’amener à la révolution. Toutefois il paraît essentiel d’accorder un devoir de mémoire à ce dernier. Garder des traces. Construire l’avenir avec l’histoire et le respect du passé.
2. La participation + considération de la population
Noailles doit être l’amorce d’un nouveau système de construction de la ville. Ce doit être le point de départ d’une nouvelle idéologie. La cohésion citadine s’étant formée à la suite des évènement du 5 novembre peut être une source moteur du projet car elle rassemble des personnes d’origines différentes mais rencontrant les mêmes difficultés. La cohésion citadine doit être prise en considération dans le projet de la rue d’Aubagne et dans l’ensemble de la construction du centre-ville. C’est en de manière participative que l’on débute notre démarche de projet.
Quel futur possible pour la rue d’Aubagne ?
Une construction collaborative
- Mémorial ?
- Projet bâti (utilisation de la boîte à outils dent creuse) ?
- Évènement ?
- Mémorial
Les monuments commémoratifs sont généralement commandés et construits pour des raisons assez nobles. Ceux sont des manifestations magistrales d’un type d’architecture capable de racheter et d’inspirer.
Un appel à proposition peut suscité une indignation de la part de la communauté, architectes, citoyens, victimes de la tragédie…
Un mémorial serait une considération de l’événement tragique du 5 novembre et permettrait aux personnes de se recueillir sur le site, de ne pas oublier.
L’inconvénient et qu’un mémorial “standard” ne permettrait pas au centre ville d’aller de l’avant. Cet endroit du centre ville serait verrouillé.
Vers la résilience urbaine ?
Dépassant la résistance, ce concept désigne la qualité de pouvoir se reconstruire après un choc, d’être capable de se relever et de continuer à avancer.
Cet évènement restera un drame, mais il servira pour avancer et construire.
→ Permettre aux personnes de se recueillir, devoir de mémoire
→ Ne pas figer un lieu dans un moment de l’histoire, permettre l’évolution
- Projet bâti / structure capable (utilisation de la boîte à outils dent creuse) ?
Nous ne sommes pas dans le cas d’une dent creuse ordinaire, l’utilisation de la “boîte à outil” serait irrespectueux dans le cas de la rue d’Aubagne. Certes on peut garder des caractéristiques de formes ou d’envie, mais cette endroit nécessite une attention toute particulière.
Le projet bâti se doit être dans un processus de partage. Construire au pavillon qui ensuite peut se développer avec un échange avec des habitants.
Un projet par phase peut être la solution. Pavillon + Salle dédié au collectif du 5 novembre qui s’étend ensuite selon les besoins dans une structure capable. (Permettre le renouvellement et la transition vers de futurs besoins).
- Ouverture du Coeur d’ilôt + Évènement + Pavillon dans RDC 69 (atelier collectif du 5 novembre)
Il s’agit ici d’inscrire une nouvelle dynamique dans ce quartier de Noailles et de faire du lieu tragique un point fédérateur des actions du quartiers. Pour cela, on vient réinvestir le RDC du 69 rue d’Aubagne avec et pour le collectif du 5 novembre.
L’étape suivante et d’ouvrir le coeur d’îlot et ainsi retrouver une respiration dans la densité élevé de Noailles. On peut alors envisager de nouvelles interactions entre habitants et passant, ce qui peut poser la question des nouveaux espaces, publics et privés qui seront traités dans les semaines de recherches futures.